Mon roman à ABC Talk TV, une chaîne de télé webavec Thierry PENIN.

« Le fabuleux voyage de la princesse Thi-Noï »

ou l’art d’apprendre à s’aimer

Comment apprendre à s’aimer quand on a connu le manque d’amour et une estime de soi faible.

Je me suis servie du conte philosophique d’Antoine de St-Exupéry pour aborder ce sujet.

Comment le petit Prince a t-il appris à s’aimer ?

Une suite de l’histoire du Petit Prince pour vous amener à découvrir en vous l’Enfant Intérieur qui sommeille en vous et renouer avec lui tel un prince…

 

Extrait du livre : p20 à p21 

Il était une fois…

Il était une fois dans une contrée lointaine, un homme qui tenait dans ses bras un petit corps frêle, empreint de la dignité d’un prince.

Ses pensées tournaient à l’obsession. Son âme était déchirée. Son esprit était vide de sens. Il était comme une vieille écorce, vidée de sa sève. Il n’avait plus la force de bouger, son cœur était brisé, il voulait mourir…

« Il y a quelques instants, il était avec moi, encore vivant, il me parlait… Je sentais son souffle court, son petit cœur battait vite. Il avait peur, il pleurait. Je l’ai serré dans mes bras tendrement. Il était comme un oisillon tombé trop tôt de son nid. J’aurais tellement voulu le protéger ! Il semblait si fragile.

Il est tombé sans bruit. La mort me l’a arraché ! Mon petit bonhomme s’est livré en sacrifice à ce satané serpent ! Qu’il soit maudit parmi tous les animaux ! Je le hais ! Il a commis l’irréparable !  Je bouillonne de colère contre cet animal de malheur. Je voudrais le massacrer, lui arracher ses crochets de mort ! »

L’aviateur hurla de douleur, il cria son impuissance ! Le désespoir l’envahissait dans tout son être.

« Je n’ai rien pu faire ! Il n’a pas voulu de mon aide ! Mon cœur brûle ! Mes larmes débordent comme une rivière en crue. Je veux me noyer dans l’immensité de mon chagrin. »

L’homme inconsolable, pleura comme un enfant abandonné.

  • Quelle empreinte a laissé cet enfant en moi pour qu’une telle tristesse me saisisse ? Qu’avait donc cette âme de plus que tous les milliards d’êtres humains réunis ?

Pourquoi j’éprouve autant d’amour pour ce tout petit bonhomme venu d’un ailleurs inconnu ? Comment vais-je survivre à son absence ?

Je l’entends encore me confier ses dernières paroles. Elles seront à jamais inscrites dans mon âme.

Il ne pensait qu’à elle ! Tout son être était attaché à cette fleur égoïste. J’ai la rage. Une jalousie meurtrière m’étreint. Et moi, alors ! Je ne suis rien à tes yeux ? Pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Il était à terre, il fut entraîné dans les méandres obscurs de ses pensées.

 

[1] Chapitre XXVII : « Le Petit Prince » Antoine de St Exupéry

Vos témoignages

« Un livre irremplaçable où se mêlent l’Amour, le pardon, l’espoir, mais aussi la résilience. Nous pouvons lâcher prise et retrouver l’enfant qui est en nous. La beauté des mots prend alors son envol et toute sa dimension. Le langage est vrai et plein de poésie. Nous rêvons tous d’un monde meilleur où l’Amour règne en seigneur, où les enfants n’auront jamais peur et pourront profiter de leur enfance. Un monde où les larmes et les pleurs ne pourront exister. Alors ce livre fantastique, ce roman philosophique doit être lu et relu et doit pouvoir nous guider et nous aider à retrouver la paix intérieure et le souffle de la vie.

Hervé CASSET, architecte

« J’ai une tendresse particulière pour ce livre, qui permet à tout adulte de faire un voyage initiatique à la rencontre de lui-même et du sens de sa propre histoire. Guidés par l’imaginaire de l’auteur, nous traversons à différentes reprises le pont qui relie l’enfance au monde adulte, le rêve intérieur et le présent. Ce roman nous suggère symboliquement d’accepter notre vulnérabilité (être piqué par le serpent) pour retrouver le chemin vers notre enfant intérieur. Je souhaite à quiconque d’avoir la chance d’apprécier ce conte plein de douceur poétique et d’espoir : pouvoir porter un autre regard sur notre société qui n’a plus le temps de jouer, de rire et d’aimer. »

Zabeth DECHELLE, psychopédagogue