Par la peur, la culpabilité, le ressentiment, le non-pardon, nous nourrissons sans le savoir des énergies basses dites « parasites » qui prennent de plus en plus de pouvoir sur nous en se nourrissant de l’énergie de notre âme comme à l’image de tous les parasites qui se nourrissent du sang de notre corps. Nous ne nous rendons pas compte que ces parasites énergétiques absorbent notre pouvoir du libre-arbitre, nous rendent esclaves de leurs besoins. Ils incitent la division et le sentiment de vengeance.
Qu’est-ce qui leur permet d’agir ainsi à notre insu ? Un jour notre âme au cours de sa pérégrination a dit OUI à un acte délibérément irrespectueux envers une ou plusieurs personnes et depuis elle refuse le Pardon libérateur et s’auto-punit durement car l’égo est entaché par sa loyauté excessive à des mémoires karmiques et/transgénérationnelles. D’un côté, il se sent coupable de ne pas avoir été ni à la hauteur ni parfait face à certains événements et de l’autre il est obnubilé à défendre « son image fantasmé de lui- même », il se sent coupable de pouvoir être parfait. Il reste coincé entre la culpabilité du « faible » et la culpabilité du « parfait » d’où les problématiques des complexe d’infériorité et de supériorité. Ces entités en profitent pour maintenir un conflit permanent en lui-même (« diviser pour mieux régner »). Leur domaine de prédilection c’est d’augmenter l’auto-culpabilité, l’auto-condamnation et enfin l’auto-punition (manifesté par l’auto-sabotage).
Notre ego a été contaminés par ces agents énergétiques parasites et il est divisé donc cou-pable (coupé). D’un côté, il est dans la plainte (victime), de l’autre il joue le bourreau (persécuteur) et la victime recherche un Sauveteur mais celui-ci (le parent bienveillant excessif) ne responsabilise pas la victime et bien au contraire il encourage ses plaintes et sa victimisation. C’est le triangle dramatique de Karpman. Dans ce drame jouent les différentes parties blessées de l’égo et aucune ne peut aider l’autre car elles se mettent toutes en compétition pour montrer à l’autre qu’elle est la meilleure. Elles ne savent pas qu’elles sont parasitées par ces entités qui en profitent pour « enflammer » leurs blessures. Plus il y a des colères, des peurs, des plaintes, de la culpabilisation, du non-pardon, de la dévalorisation de soi, de manque de confiance, plus les différentes parties de notre égo se détestent entre elles d’où la haine de soi. Ainsi nous créons en nous notre corps de souffrance (selon Eckart Tollé) qui sabotent nos aspirations de réussite et on cherche un coupable visible.
Ces entités nous tiennent en leur pouvoir tant que nous résistons à l’offre de la Source créatrice de l’Amour inconditionnel (Dieu, le Grand Esprit…). A partir du moment où nous acceptons d’être relié uniquement à l’amour inconditionnel, ces entités énergétiques basses n’auront de cesse de distiller en nous le doute et des mensonges pour que nous retournions à nouveau à l’amour conditionnel (quelque chose que l’on connaît bien) avec tout son lot de chantage affectif, culpabilité/honte. Je pense que nous sommes tous interconnectés à cette Source seulement nous avons oublié notre origine spirituelle et notre pouvoir personnel. Si nous acceptons de nous relier à l’acceptation inconditionnelle de soi et à nous aimer inconditionnellement alors nous irons de nouveau vers un monde bâti à l’image de la Source, un monde basé sur le Respect et la Bienveillance dans lequel nous aurons notre pleine conscience du plein pouvoir de notre libre-arbitre.
A nous de proclamer notre détermination dans notre engagement en l’amour inconditionnel et ces parasites partiront d’eux-mêmes. Il n’y aura plus de parasitage énergétique du fait de notre conscience éveillée et de notre vigilance à rester dans notre détermination et notre engagement.
J’ai également un long parcours spirituel (6 ans dans une secte) qui m’a permise aujourd’hui de prendre conscience des abus spirituels opérés dans tous les milieux cultuels et sectaires. J’organise des conférences sur ce sujet pour informer les gens des techniques manipulatoires utilisés par les leaders ou gourous pour maintenir sous emprise leurs adeptes. Je crois en la Source créatrice de l’Amour inconditionnel que l’on peut nommer sous différentes nominations (le Grant tout, Dieu, Shiva, l’Univers…). Je crois que notre âme chemine de corps en corps pour évoluer et témoigner de cet amour, seulement elle rencontre sur sa route d’autres énergies à basses vibrations qui veulent la détourner de cette aspiration. Cette âme une fois incarnée est menacée et elle est rendue vulnérable si elle s’est « choisie » un karma de culpabilité pour s’auto-punir d’une vie passée dont elle ne s’est pas pardonnée.
J’ai eu un parcours très riche en expériences douloureuses dont je m’en suis sortie bon gré mal gré, où toutes mes capacités de résiliente auraient dû m’offrir un avenir prometteur et pourtant… Je n’arrivais pas à finaliser mes objectifs !
J’étais souvent à 2 pas de réussir, puis il y avait « quelque chose » qui me bloquait au dernier moment. Une voix intérieure me susurrait : « tu ne mérites ni de réussir ni de recevoir, tu n’es pas légitime. » Voici qu’était la condamnation de mon parent intérieur (juge persécuteur intérieur). Comment ? Parfois les parents ou substituts d’autorité nous ont « dressés » à obéir, à plaire, à ne pas décevoir, par des méthodes coercitives basé sur le chantage affectif. Celui-ci voulait punir mon enfant intérieur de ne pas être « assez bien », « parfait »…
Mon petit-saboteur, une partie de mon enfant intérieur, avait été conditionné à croire qu’il ne serait jamais à la hauteur et donc sabotait toutes les possibilités de réussites pour confirmer les dires de mon juge-parent intérieur. Je n’étais pas consciente de ce drame qui se jouait en moi. C’est bien plus tard que j’ai compris que je construisais inconsciemment ces scénarios car j’avais de graves blessures affectives depuis mon enfance.
J’ai compris que j’étais responsable de toutes les situations douloureuses que j’avais recherchées inconsciemment. Je ne devais plus rechercher un persécuteur extérieur pour me punir (qui faisait miroir à mon propre persécuteur intérieur). J’ai appris à assumer la responsabilité de ce processus d’auto-maltraitance et à accueillir avec bienveillance mon persécuteur intérieur, à le comprendre et à le rassurer.
Ma prise de conscience de cet engrenage m’a amenée à considérer le pardon à soi comme un processus libérateur et purificateur et ainsi à retirer tout pouvoir à mon juge intérieur. En résonance à mon processus de nettoyage et de libération, je n’attirais plus à moi des persécuteurs potentiels. Je sortais peu à peu et définitivement de mon rôle de victime persécutée.
A ce jour, je souhaite au plus profond de mon cœur que de plus en plus de personnes prennent conscience de ce processus et se libèrent de la peur qui les maintiennent dans l’ignorance et l’esclavage mental.