Article tiré du blog de « Bien-être en 2017 » https://regardenavant.wordpress.com/2016/11/16/ce-que-nous-apprennent-les-abeilles/

Des études scientifiques ont été menées sur le cerveau des abeilles, les gènes qu’elles développent et utilisent selon leur âge et leurs activités. Aussi, on constate qu’elles mobilisent leur cerveau différemment suivant cette évolution. Mais la question que se sont posée les chercheurs est :

«  Est-ce en fonction de l’âge ou en fonction de l’activité que les abeilles utilisent certaines capacités de leur cerveau ? »

En effet, elles emploient diverses zones de leur cortex cérébrale en fonction de leur âge ou de leur activité.

Pour le savoir, les chercheurs ont d’abord attendu que les butineuses soient parties. Ensuite, ils ont enlevé les nourrices de la ruche. Lorsque les butineuses sont revenues, elles ont constaté qu’il n’y avait plus de nourrice. C’est une catastrophes pour la ruche car si les larves et les nymphes ne sont pas nourries, la ruche risque de mourir.

Certaines butineuses vont donc reprendre la place des nourrices. Les chercheurs ont donc observé à nouveau le cortex cérébral de ces butineuses qui avaient repris l’activité des nourrices et ont constaté que leur cerveau avait repris la configuration du cerveau des nourrices et abandonné celui des butineuses ?

Ainsi, c’est bien l’activité qui conditionne les zones du cortex cérébral que les abeilles utilisent et non pas l’âge.

Le cerveau s’adapte en fonction de l’activité que les abeilles exercent.

Aussi, nous pouvons penser que comme les abeilles, le cerveau humain est en capacité de s’adapter en fonction de l’activité que nous exerçons et non en fonction de notre âge. Il est donc important de nous dire que ce n’est pas notre âge qui conditionne nos capacités mais bien plus les tâches pour lesquelles notre cerveau est capable de s’adapter. Il faut que nous arrêtions de nous dire : « je ne me sens pas en capacité de faire ce que vous me demandez. », ou bien : « J’ai travaillé durant 10 ans dans la même entreprise et je ne sais rien faire d’autre ! »

De plus, parmi les abeilles les plus âgées à savoir les butineuses, certaines vont développer un comportement différent mobilisant encore d’autres cellules de leur cerveau, et devenir des éclaireuses plus intrépides, plus curieuses car explorant des secteurs inconnus à la recherche de récoltes nouvelles. C’est aussi les plus expérimentés. Bien sûr, les éclaireuses risquent leur vie car elles s’aventurent là où il peut y avoir un danger. Mais elles découvrent aussi de nouvelles récoltes pour la ruche.

Aussi, de ces deux études, j’en déduis que pour nous aussi, il en va de même.

Si nous devons changer d’activité, arrêtons de dire que nous sommes incapables, que nous ne savons rien faire d’autre. Notre cerveau a les capacités de mobiliser les cellules qui nous permettrons de nous adapter. Les abeilles butineuses se sont réadaptées par obligation. Nous aussi, si nous subissons un changement involontaire dans notre parcours de vie professionnelle ou personnelle, nous avons les moyens de nous y adapter.

De plus, les abeilles les plus veilles, celles qui ont le plus d’expériences deviennent les plus intrépides, les plus curieuses.

Nous aussi soyons comme les abeilles, curieux de tout, et osons aller à la découverte de l’inconnu…

Voilà ce que je voulais vous transmettre aujourd’hui.

Si vous êtes dans une situation de rupture, il faut avoir confiance en vous. Il faut avoir foi en vos capacités cérébrales et en votre capacité d’adaptation aux nouvelles activités.

Soyons curieux de tout… Sachons-nous émerveiller… Sachons oser la nouveauté comme nous y invite Erasme.