La maladie peut être vue comme une résistance à nous donner de l’amour et du temps. Nous résistons à nous pardonner, à nous accepter et à nous aimer tel que nous sommes, nous résistons à laisser partir nos ressentiments, comme si tout ce que nous conservons en nous de malheureux, nous permettait d’exister à nos yeux. Nous résistons à nous offrir du temps avec nous-mêmes pour réfléchir à ce que nous désirons vraiment.
Ouvrons nos yeux, notre existence est reconnue dès que nous acceptons de vivre sans nous justifier. Je n’ai plus besoin de crier pour exister, je n’ai plus besoin de ressasser mes ressentiments pour exister, je n’ai plus besoin de me venger contre l’Autre ou contre moi-même…
La reconnaissance de notre existence passe par le fait d’accepter et de réconcilier notre part d’ombre et notre part lumineuse, d’accepter la coexistence de la lumière et de son ombre et sans la réconciliation des deux, nous nous dirigeons dans une impasse.
Mettre la lumière sur nos comportements inconscients, c’est accepter notre part d’aveuglement et il est bon pour nous de ne pas nous identifier exclusivement à elle, ainsi le processus de changement peut s’enclencher avec plus de facilité.
Nous n’avons plus rien à défendre, nous avons juste à abandonner et à laisser partir nos préjugés sur nous-mêmes, nos émotions emprisonnées dans notre inconscient peuvent enfin se libérer.
Notre corps n’a donc plus besoin de nous alerter par « le mal a dit ». Prenons tout notre temps nécessaire pour évaluer nos besoins d’attention et d’écoute de soi.
Avec douceur et bienveillance,
Article sous PDF : un nouvel angle de vue de la maladie