Une réflexion au sujet des éléphants dédiés au tourisme au Laos, mais aussi dans tous les pays asiatiques : faut-il les monter ? Nourrir ce commerce ? Je me suis posée cette question et j’ai fait l’expérience d’aller les voir pour voir comment ils étaient traités. Par contre je ne savais pas qu’en amont, avant de devenir domestiqués, il avaient subi en tout cas pour une certaine majorité, de la maltraitance pendant la période de leur domestication…

Tout jeune, vers l’âge de cinq ans, le jeune éléphanteau est séparé de sa mère. Il est enfermé dans une cage et il doit apprendre à obéir à son mahout, celui qui va s’occuper de lui toute sa vie et le faire travailler…Pour apprendre l’obéissance, il sera attaché et piqué par une lance pour qu’il comprenne ce qu’il doit faire. Si le petit éléphanteau est élevé chez les humains, son dressage sera plus doux car par mimétisme, il accomplira ce qu’il lui sera demandé. Par contre si c’est un éléphant sauvage, l’objectif c’est de lui casser son esprit sauvage et rebelle. Il sera durement éprouvé.

https://www.luangprabang-laos.com/Le-dressage-traditionnel-au-Laos

Ce type d’éducation que l’on fait subir aux éléphants, c’est ce que l’on peut voir parfois sur certains enfants dans certaines familles, certains groupes communautaires, certaines organisations. C’est ce que l’on appelle le contrôle mental par la peur et la violence : https://www.nouvelordremondial.cc/2014/05/30/le-controle-mental-des-jeunes-filles-par-la-programmation-monarque/

J’ai lu des articles que ces animaux vivent un enfer dans les exploitations forestières. Ils sont des bêtes de somme, ils doivent travailler dans des conditions épouvantables. C’est pourquoi certains sont reconvertis dans le tourisme pour qu’ils ne soient plus dans ces exploitations. D’autres associations s’attachent à les sauver et à les faire connaître sans qu’ils soient montés. Le palanquin en bois est lourd et peuvent blesser leur colonne vertébrale.

https://www.elephantconservationcenter.com/wp-content/uploads/2018/03/ECC-WebBrochure-French.pdf

Lorsque j’ai visité ce camp, les animaux étaient bien traités, ils ne portaient que 2 personnes sur leur dos. Ils ne présentaient aucune trace de blessures, les mahouts semblaient doux avec eux. Mais nous ne pouvons pas toujours voir les dessous de l’iceberg.

Mais je pense que je préférerai à l’avenir privilégier ces associations sensibilisées pour le devenir des éléphants d’Asie.

Je pars en Thaïlande, à Koh Tao, un lieu pour tous les fans de plongée et de snorkeling. 10h de voyage m’attendent.